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La Marqueterie de Pierres Dures

J'ai réalisé un stage en Italie à Florence, dans un atelier de marqueterie de pierres dures, dont le but été de m’initié à la réalisation d'ouvrage uniquement en pierre.


Les ressources de l'histoire 

Selon les cinq photos, on peut observer des pierres semis-précieuses, pour la plupart, elles viennent de Belgique, Espagne, Corse, Grèce, Canada ou encore d'Afghanistan.


Les machines sont uniquement des scies circulaires diamantées sans denture. Pour faciliter
la découpe, on utilise de la silice de carbone qui permet uniquement d' éviter le réchauffement entre la pierre et la fer.

Après découpe, on obtient des plaques de pierres qui seront prêt à être utilisé pour la réalisation de marqueterie.


Certaines pierres possèdent des couleurs surprenantes et varie selon les lieux et évoluent en fonction du climat. Selon cette photos, les deux pierres sont d' origine volcanique, elles se trouvent sous la terre entre 30 et 40 cm du sol.


La réalisation des ouvrages 

Les techniques et les procédures m'ont conduit à réaliser deux ouvrages en marqueterie de pierres dures. Pour ce faire, il faut être équiper d'un matériel adéquat.



Le poste de serrage pour retenir la pièce à découper, 
et de son arc en bois, tenu par un fil d'acier sur ses deux extrémités.


La silice de carbone : elle permet d'éviter le réchauffement du fil d'acier au cours de la découpe. 
La silice de carbone est mélangée à l'eau, et devient boueuse. 
Lorsqu'elle est sèche, la silice devient poreuse, et être réutilisée 


Le poste de polissage : cette plaque de verre est utilisée pour aplanir 
les marqueteries de pierres en cours de réalisation.




La colle, la lime et le scalpel.



Un réchaud à alcool pour faire fondre la colle pour encoller les pièces, les unes entre elles.


Les Légendes

Comme sur la marqueterie de bois, il faut toujours commencer par la légende et leurs noms

1er carré : (1) Rosso di Vérona, (2) Verde di Arno.

2 ème carré : (1) Alberese di Lilla, (2) Verde di Arno.

3 ème carré : (1) Alberese di Lilla, (2) Verde di Arno.

4 ème carré : (1) Verde di Arno, (2) Alberese di Lilla.

5 ème carré : (1) Rosa corallo, (2) garbo, (3) calledonio.

6 ème carré : (1) Rosa corallo, (2) Verde di Arno.

7 ème carré: (1) Marmo di Carrara, (2) Nero di Belgio, (3) Rosso di Verona, (4) Verde di Arno.

8 ème carré: (1) Marmo di Carrara, (2) Nero di Belgio, (3) Rosso di Verona


Le découpage des patrons


On dessine sur une feuille de papier Canson, puis on découpe au scalpel les patrons.




L'Encollage des patrons


On applique d'abord la colle sur la surface, on positionne le patron, puis on remet de la colle 
par dessus pour éviter qu'il ne se décolle pendant lors de la découpe.




Comprendre le découpage à l'arc en bois 


Détail de la pièce après le sciage



La mise en pratique de la technique de découpe

La découpe de la pierre se fait en inclinaison à l’aide de l'arc en bois, retenu par un fil en acier. 


Pour éviter l’échauffement ou surchauffement au contact de la pierre, l’utilisation de la silice de carbone est nécessaire.Tout d’abord, on trempe l’outil dans la silice qui est mélangée à l’eau, et se fait derrière la plaque de pierre. Ainsi, la découpe se fait sans effort.






L'assemblage des éléments

Pour encoller les pièces, nous avons besoin de faire fondre la colle pour qu'elle soit liquide.


Assembler les éléments, en faisant couler la colle liquide 
entre les arrêtes des pierres à l'aide d'une spatule chaude. Aussi vite la colle redevient solide.





La préparation du fond et des motifs 

Une fois toute les pièces assemblées, on peut passer à l'étape du fond qui recevra les sept éléments




Sur du papier canson, renouveler ce même procédé à l'aide de la colle.



                                   Placer les motifs sur une feuille, pour dessiner le contour au crayon.



Après avoir crayonné, découper le contour du patron au scalpel.


Chaque motifs possède son propre patron.




Répéter la phase d'encollage pour marquer l'emplacement de chaque éléments, 
avec une pointe à tracer 


Cette pierre sera mélangé à de la poudre de craie, offrant la capacité 
de faire réapparaître les contours produite par la pointe à tracer.




A l'aide d'une chignole, percer sur les parties intérieures du fond pour faire place aux motifs. 


Après découpe du fond, à l'arc en bois, on peut insérer les pièces. Si les éléments forcent,
 l'utilisation de la lime sera nécessaire dans c'est le cas sur la photo ci-dessus.


Répétition des collages pour chaque pièces, venant s'incruster au fond.


L’aplanissement de toute les pièces


Humidifier le plan de travail marbré, à l'aide d'une éponge imbibée d'eau, pour aplanir l'ensemble 
du parment et du contreparment du fond. Cette longue étape permet d'éviter les différences d'épaisseurs de la colle, pour assurer d'une parfaite planéité.



Le contreparement est rehaussé avec de la colle, une étape décisive avant les phases suisvantes. 


    Elle est réchauffée au charbon pour combler de possibles imperfection de surface entre les pierres.                                   La colle encore liquide est rééquilibré à l'aide d'une pointe à tracer.



Nettoyage du parement au savon pour retirer les impuretés.





Étape finale de la préparation d'un support pour enduire et aplanir le contre-parement 




Séchage complet de l'enduit 



De retour sur le poste de polissage pour réaplanir tout l'ensemble du contreparement du fond. 
Un mélange d'eau et de silice de carbone pour une surface parfaitement plane.



Voici le résultat attendu après le polissage complet du contreparement du fond.




Traçage et préparation d'un second fond


La réalisation d'un second fond viendra combler le contreparement du premier fond.


Traitement de l'ardoise en son état brute, en travaillant sur le poste de polissage



Résultat attendu de la surface du second fond en ardoise après polissage.



Collage des deux fonds en ardoise, à la colle néoprène. 




Décollage de l'ensemble de la marqueterie du support enduit.



Dernière étape avant les finitions, en limant chaque arrêtes tranchantes de l'ardoise.



Les Finitions

C’est la première pierre de polissage qui va rendre la surface lisse. Il faut aussi respecter le grain de silice le plus gros, de 1200 comme pour le ponçage. Cette finition présente les mêmes gestuelles que le vernis gomme-laque au tampon, utilisé traditionnellement par les artisans du métier du bois.





Répéter l'étape du polissage, au grain de silice 1200 à 800.



Enfin, la dernière pierre qui contient du plomb, 
dure beaucoup plus longtemps que les deux autres, le grain est de 400.



Après avoir passer les trois différentes pierres, l'objectif consiste à cirer les trois marqueteries. La cire doit prendre le temps de bien sécher. Il sera possible d'employer une fine laine de fer et d'un chiffon doux pour lustrer et faire briller les ouvrages.



Enfin, nous arrivons aux ouvrages finis tel comme ils sont représentés, les trois œuvres de marqueterie en pierres dures.


Conclusion 

Je suis content d'avoir eu l'occasion d'effectuer ce stage en Italie, à Florence. J'ai eu le privilège de découvrir la marqueterie de pierres dures. Je n'aurais jamais pensé que ce travail été si riche et surprenant en qualité d'exécution. En apprenant les bases, je m'aperçu que les réalisations étaient  bien différentes et qu'il m'aura fallu du temps pour obtenir un résultat satisfaisant.

Je garderai un très bon souvenir de ce stage, à la fois marquant et historique que je n'oublierai jamais. C'était une très belle expérience. 


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